lundi 27 octobre 2008

Hitotsubashi, reprise des cours...

Bon, ça fait un petit moment que je n’avais pas écrit ici… et en 2 mois, 2 articles c’est quand même très vide, donc je vais faire un petit effort et essayer de le remplir dorénavant. Depuis le dernier article, j’ai repris les vrais cours. Au total, 10h30 de cours, dont 1h30 que je me suis imposé, en anglais. Bon malheureusement, le cours est assez rébarbatif, malgré la présence d’ambassadeurs régulièrement pour nous faire un point de la situation au Moyen-Orient.


D’ailleurs, ce cours est assez représentatif de la mentalité japonaise concernant les études supérieures… Petite explication : au premier cours, nous avions l’honneur de recevoir SE l’ambassadeur d’Egypte au Japon. A première vue, bon programme, seulement voilà, le professeur japonais lui a demandé de faire un point sur 70 ans d’histoire récente du Moyen-Orient… D’où un sprint pour placer le maximum de dates, d’histoires, d’anecdotes, que non seulement je connaissais déjà, mais qui en plus étaient forcément extrêmement superficielles. Et le professeur de rajouter « Je sais que c’est difficile de suivre tout ça et que vous ne connaissez surement pas, mais rassurez vous, on va étudier ça dans les prochains cours ». La mentalité japonaise en master est donc de survoler en cours, mais de surtout ne pas donner de travail personnel aux élèves pour approfondir le sujet… Passionnant.


Bref, le reste de mes cours est heureusement, un peu plus épanouissant. Six heures de japonais par semaine, dont 4h30 assez tranquilles : 1h30 de cours d’oral (en gros, le cours le plus inutile mais aussi le plus amusant pour moi), 1h30 de cours de lecture, ce qui est quand même pas mal, surtout niveau Kanjis où je bloque vraiment, et 1h30 de cours d’écrit, avec une rédaction à la con par semaine. Et la dernière heure et demi est la plus compliquée : par semaine, 100 nouveaux mots à apprendre, il faut avoir 94 au test pour passer à la liste suivante. C’est le cours le plus enrichissant évidemment, vu qu’on donne les définitions des mots en japonais, mais aussi avec le prof le plus enfoiré que j’ai eu jusqu’à maintenant au Japon…


Concernant mes trois dernières heures de la semaine, he bien elles sont probablement les pires depuis mon arrivée ici… Trois heures d’incompréhension totale, trois heures de cours en japonais sur la mondialisation. Problème, je suis obligé de suivre ce cours, puisqu’il s’agit du cours de mon advisor ici à Hit-u. De l’aveu même des étudiants de mon séminaire, le cours est compliqué et assez peu intéressant, puisque le professeur monopolise le temps de parole, alors que les séminaires sont justement faits pour faciliter la prise de parole des élèves…

Tout n’est pas négatif évidemment, je progresse beaucoup en japonais, mais de la à savoir si c’est grâce aux cours ou grâce à mes conversations habituelles avec les voisins du dortoir… Franchement, l’environnement ici est tel que l’on peut progresser simplement en discutant de cette façon. Problème, cela ne remplace pas l’écrit, donc les cours restent un minimum utiles, surtout au niveau kanjis. Bref, d’un autre coté je bosse mon japonais de façon plus autonome, étant donné mon programme de cours assez léger (presque 3 fois inférieur au volume horaire de pipo en 2A !).

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